Chaque année, il y a 75000 morts du tabagisme en France, et tout le monde s’en fout. Les solutions existent, elles sont, au mieux, passées sous silence, au pire dénigrées sur fonds publics.

Si on cherche toujours comment lutter contre l’épidémie de COVID, pour le tabagisme les solutions existent. La meilleure d’entre elles, la plus populaire et la plus efficace (même si il ne faut pas écarter toutes les autres), c’est le vapotage.

Il y a 15 ans, lors de son apparition inopinée, la « vape » posait question sur les risques. Normal. Mais désormais, la littérature scientifique est largement suffisante pour affirmer sans le moindre doute que les risques encourus par les vapoteurs sont à des années lumières de ceux de la cigarette fumée. Des millions de vapoteurs consomment les produits sans qu’aucun « effet secondaire » n’ait été signalé.

La vape aide les fumeurs à quitter la cigarette classique, la vape contribue à réduire le tabagisme chez les jeunes, la vape sauve des millions de vies.

75% des français ne savent pas que vapoter est moins dangereux que fumer.

L’association SOVAPE a commandé un nouveau sondage à l’institut BVA. Alors que l’alerte avait été lancée il y a un an sur cette incroyable distorsion entre la réalité et la perception des risques, rien n’a changé.

78% des français pensent que la nicotine est cancérigène. Pourtant la science a prouvé que non. C’est la combustion qui tue et qui provoque des maladies quand on fume.

SOVAPE a adressé ce sondage avec un communiqué à tous les médias. Pour renforcer le niveau d’alerte, l’association a collecté les commentaires de nombreux spécialistes reconnus en santé publique : voir le communiqué.

Rien. Nada. Aucun média n’estime « intéressant » de relayer cette information. La population est totalement trompée, à des niveaux indécents. Le tabagisme fait 75 000 morts par an. Et tout le monde s’en fout. Au-delà de la presse, c’est le silence total au niveaux des pouvoirs publics.

Interdiction de publicité et propagande

Une loi interdit aux acteurs du vapotage de parler de leurs produits, de parler de ses avantages pour arrêter de fumer, et de sa qualité de fabrication pour rassurer. De fait, la communication sur le vapotage ne peut reposer alors que sur les pouvoirs publics, c’est leur responsabilité. Mais que font-ils ? Rien.

Le CNCT association anti-vape et anti-nicotineDu coup, c’est  un boulevard pour tous ceux qui souhaitent dézinguer le vapotage. La propagande anti-vape, elle, a tous les droits. Le reportage diffusé mardi soir sur ARTE est un exemple effarant : contre-vérités, mensonges, études frauduleuses… c’est un véritable festival de fake news. Le trailer diffusé sur les réseaux sociaux avec des images de poumons ensanglantés est terrifiant.

L’association CNCT, grassement financée par les fonds publics, et dont le président est intervenu dans le reportage, participe allègrement à la propagande anti-vape et anti-nicotine. Le tweet ci-contre illustre cette incroyable dérive.

Suite à ce reportage, dans les réseaux sociaux, des ex-fumeurs passés au vapotage déclarent arrêter immédiatement la vape. Vont-ils tenir, ou retomber dans le tabagisme ? Ils avaient réussi à arrêter de fumer !!!

Fumeurs : mourrez tranquilles et en silence !

Voilà donc où nous en sommes. Les 75 000 morts du tabac sont une « normalité » qui ne choque plus personne. On a des solutions ? Surtout n’en parlons pas, laissons les s’intoxiquer, laissons les se ruiner et se détruire la santé. Laissons les se suicider à petit feu.

L’épidémie de Covid est une catastrophe en soi, et son omniprésence dans les médias fait que l’information du sondage BVA réalisé par l’association SOVAPE n’est pas « intéressante ».

Le silence des autorités et des médias est une honte, la propagande anti-vape menée par les anti-tabac extrémistes, en profitant du contexte, est criminelle.

Criminel. Ce n’est pas (que) moi qui le dit. Le Pr Gérard DUBOIS, de l’académie de médecine, l’affirme dans son commentaire sur le communiqué de SOVAPE : « la désinformation est criminelle ».

La nuisance faite aux fumeurs est délibérée et volontaire compte tenu des connaissances scientifiques. Il y a des scandales sanitaires où les responsables peuvent tenter de se défendre en disant « on ne pouvait pas savoir ». Dans cette histoire de la vape, ce ne sera pas possible. Seront responsables, ceux qui se sont tus, et ceux, bien sûr, qui ont activement trompé la population.

 

 

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