Bonjour !
Semaine à peu près paisible. Quelques infos intéressantes, ou amusantes, ou énervantes. La routine…
Bonne vape !
À LIRE SUR LE WEB
Marion Adler, médecin, ne s’incline pas à suivre les recommandations du HCSP. Aider ses patients, c’est sans doute plus éthique que les laisser galérer « au cas où » et en fabriquant le doute.
En Australie l’accès à la vape a été rendu très compliqué par les anti-tabac extrémistes, il faut une ordonnance d’un médecin. Pour autant, selon cette étude, des fumeurs l’utilisent, et elle se révèle être l’outil d’aide le plus performant, devant les substituts. À quoi servent ces anti-tabac qui insistent tant pour compliquer l’accès au vapotage, en fait ?
On pourrait ce demander quel visuel comptait afficher cette association qui chouine. S’agit t-il de celui qui est affiché en page encore aujourd’hui sur le site de l’Alliance Contre le Tabac : une jeune fille russe, apparement mineure, exploitée par un photographe qui l’a fait fumer et l’agence de pub a acheté 3$ sur une banque d’image ? Auquel cas, on peut ne pas s’étonner que la régie publicitaire ne veuille pas être accusée de propagande pour le tabac. Si on s’arrête à la version de l’association, qui ne précise pas ce point, on imagine quand même que la mise en doute de la véracité des faits allégués ne s’appuie pas sur rien. Il est étrange d’ailleurs que l’association si prompte à crier sa colère n’en profite pas pour livrer ses sources. Enfin, nous apprenons dans cet article que l’association est « mandatée par la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie via le fonds de lutte contre les addictions pour révéler les méfaits de l’industrie du tabac. » Ha bon, moi je pensais que le fond de lutte des addictions avait pour but de lutter (d’abord) contre les addictions (et aider les gens). Ce qui est un brin différent avec utiliser l’argent public pour assouvir la croisade d’un groupuscule qui se trompe de combat, et qui conduit notre pays à rester recordman de la prévalence tabagique en Europe de l’Ouest.
L’alliance Contre le Tabac s’est donc fait refuser sa campagne de pub dans le métro. C’était ça le visuel ?
Quand elle était indépendante, cette entreprise était un bijou, une révolution, un message. Mais elle a perdu une première baloche en se vendant à l’industrie du tabac. Entre ses mains, elle se coupe la deuxième en payant pour cette plainte afin d’éviter le procès. Ainsi, elle se défroque et défroque toutes les filières du vapotage, et surtout la vape elle-même. Payer parce que c’est mieux pour le business. Faire payer parce que c’est mieux pour le business, aussi ? Lequel ?
Comme quoi, il faut jamais baisser les bras, la raison gagne parfois. Mais évitons de laisser faire et que le pire arrive comme ces pays qui appliquent la prohibition du vapotage. Bravo aux malaisiens qui se sont battus pour ne pas laisser durer cette absurdité !
Voilà un article que j’aurais aimé lire quand j’étais fumeur. Est-ce que je me serais demandé si quelqu’un paye pour ce genre d’étude ?
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