Bonjour !
Deux études importantes cette semaine. La première démontre que de très nombreuses études sur la vape sont réalisées dans des conditions qui produisent des composés toxiques impossible à arriver dans des conditions d’usage normal. La deuxième montre aux USA sur une longue période que les interdictions d’arômes dans la vape font remonter le tabagisme. Ces deux études sont des bombes, mais n’en entendrez pas parler, ni dans les médias, ni chez les antitabac.
En attendant le Sénat vient de sortir un rapport sur la vape, l’influence des antivape y est patente, et surtout les parlementaires ne semblent pas vérifier ce qu’on leur raconte, ils ne s’étonnent même pas quand on leur propose des graphiques imaginiaire qui ré-invente les échelles de risques relatives entre les produits.
A lire enfin, un bel édito dans le Journal de Montréal.
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Il semble que effectivement les filtres ne servent à rien sur les cigarettes. Les antitabac qui existent grâce au tabagisme voudraient donc interdire les filtres, mais on ne touche pas aux cigarettes, faut que ça reste sur le marché, et on fait tout pour interdire et dénigrer les solutions pour éviter de fumer : vape, snus, pouches, cytisine…
Grosse inquiétude en Belgique, les jeunes pourraient préférer vaper que fumer, la Fondation contre le cancer s’inquiète. Si jamais y’a moins de cancers (dans 20 % des cas le tabagisme est impliqué), ils vont s’ennuyer ?
Les sachets de nicotine menacés. Tout ce peut aider à ne pas fumer doit être banni. Grâce à l’Europe, l’industrie du tabac peut se réjouir.
C’est quand même inquiétant, est-ce que sur d’autres sujets que la vape, les membres du Sénat consultent-t-ils des intégristes fondamentalistes et surtout, croient-ils ce qu’ils racontent sans vérifier ? Y’a pas de science… effet passerelle… vapofumer c’est moins que fumer seulement… niveau de toxicité… doute sur l’efficacité… etc.
Plus de 50 % des membres du bureau (anti?)tabac de l’OMS sont des pays qui détiennent directement leur commerce et/ou leur production du tabac. En gros y’a une industrie du tabac qui siège majoritairement à cette conférence antitabac. Dès lors, ça étonne qui que la vape soit dans le viseur ? Par ailleurs, les citoyens, même représentés par leurs associations et en montrant patte blanche, sont exclues des débats, et n’ont même pas le droit d’y assister. Opacité totale.
Une histoire simple, et qui concerne les clopes, et qui montre bien l’importance des décisions prises à l’Europe. Bien sûr au moment de réglementer la France peut défendre des positions, ou pas. Avec le départ des britanniques suite au Brexit, on avait espérer que notre pays prendrait le relais s’emparer de l’opportunité du vapotage.
On pourrait étudier la toxicité des merguez en les faisant carboniser… Commentaire d’introduction par Claude Bamberger, président de l’AIDUCE :
Une étude importante publiée dans la célèbre revue « Nature »
« Nous avons trouvé au moins 15 études publiées entre 2020 et 2023 qui étudient l’exposition en modèle animal à une vapeur. Toutes utilisaient un équipement “ECX” générant des aérosols dans des conditions incohérentes de surchauffe non représentatives du vapotage réel… »
Ca peut paraître technique (ok, ça l’est un peu) mais elle montre 2 choses que nombre de vapoteurs un peu expérimentés connait bien (mais que des scientifiques de bac à sable oublient, par incompétence ou par intention)
• quand on vapote à puissance plus élevée on aspire plus d’air en même temps
• quand on utilise une résistance donnée on reste dans une plage de puissance adaptée
Si on ne faisait pas cela on aurait un goût âcre désagréable et une mauvaise vaporisation.
(cf. fig. 4 qui met des mots sur des émissions de composés qu’on ne veut pas générer en quantité >seuils, celui en vert est le goût âcre)
NB : plusieurs études en référence établissent les prémisses et son peut-être plus accessibles par sujet.
+ Consultez l’étude [en anglais]
Attention bombe ! Étude très solide aux USA. Interdire les arômes dans la vape = augmentation spectaculaire des ventes de cigarettes. Il y a vraiment de quoi se demander si l’industrie du tabac n’est pas derrière tout ça.
Tri sélectif à l’AFP (on est habitué, mais là ça devient grotesque). Aucune recherche sur l’opération Swap to stop, aucun mot sur la mesure phare du gouvernement britannique qui va OFFRIR UN KIT DE VAPE GRATUIT À 1 MILLION DE FUMEURS.
Voilà les dégâts du tabagisme qui concernent 200000 femmes + 200000 bébés par an en France. Mais comme le précise l’article, vapoter pour ne plus fumer est déconseillé par les pouvoirs publics, autorités de santé et sociétés savantes.
Je découvre que l’assurance maladie est désormais alignée sur les recommandations parties du CNGOF et qui ont cheminées > HCSP > Ministère > Santé publique France : à savoir déconseiller le vapotage aux femmes enceintes même si c’est pour arrêter de fumer.
Hormis sur la question des arômes pour laquelle il ne semble pas mesurer les risques pour les populations adultes sans rien régler chez les jeunes, Richard Béliveau, éditorialiste au Journal de Montréal, nous livre à nouveau un article solide et lisible de l’absurdité de vouloir freiner l’essor de la vape.
C’est bien que des institutions ouvrent des travaux sur le vapotage. C’est mal que les experts ne sachent discerner science et imagination (funeste), ni faire la différence entre experts et prédicateurs (funestes aussi). Très bon article qui met bien tout ça en lumière.
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