Je m’appelle Sébastien Béziau, j’ai arrêté de fumer sans effort le 3 mai 2013 grâce à la vape et à l’incroyable communauté d’entraide. Pour inaugurer Vapyou, j’ai demandé une dédicace à ma fille Maëlle, 16 ans…
« Mon papa a arrêté de fumer
L’erreur a été, comme pour beaucoup beaucoup d’ados, de suivre une tendance. Forcément avec la clope au bec, on se sent plus grand et on peut se la péter et draguer des filles… Simplement, c’est bien beau de faire comme tout le monde mais quand on grandit un peu et qu’on devient carrément addict, se détacher de cette drogue, c’est bien plus compliqué que ça en a l’air. Tout le monde le sait d’ailleurs… On essaye des milliers de façons différentes mais ça finit souvent par échouer. Mon père s’est d’abord mis à la course à pied. C’était une bonne chose puisqu’il a réussi à réduire sa consommation. Le jogging lui permettait de décompresser un peu avant une journée de travail et lui demandait des efforts au niveau de la respiration. Réduire est un bon début, certes, mais bien trop insuffisant. Même avec le sport il fumait encore près d’un paquet par jour… Une fois, le jour de la fête des pères, il a écrasé un paquet de cigarettes sous nos yeux, avec une réelle détermination. Il l’a réduit en morceaux pour bien nous faire comprendre que la clope, c’était terminé ! Mais arrêter du jour au lendemain, pour lui ça relevait presque de l’impossible. Il a dû tenir un mois, peut-être deux. Et il a repris de plus belle… Les échecs multipliés lui ont même retiré la volonté d’arrêter de fumer. Il disait qu’il était moins nerveux, moins stressé, surement plus tolérant.
On vivait donc dans une odeur de tabac froid, et embrasser notre papa avant de dormir était carrément désagréable. On a tout essayé pour le convaincre de stopper la cigarette en commençant par lui parler de sa santé, de celle des autres, des maladies, du prix que ça lui coutait … Mais ça l’énervait plus qu’autre chose qu’on lui prenne la tête avec ça, alors on s’est tues. Il était accro, à tel point qu’il achetait trois ou quatre cartouches dans les magasins détaxés des aéroports pour prévoir les mois à venir…
Alors forcément il avait entendu parler de la cigarette électronique mais n’y prêtait pas beaucoup attention, prétextant que c’était un moyen aussi inutile qu’un autre, une connerie comme les patchs ou les chewing-gum à la nicotine. Le 2 mai 2013, il regardait un reportage à la télévision qui justement parlait de ces cigarettes électroniques. Plusieurs cancérologues, médecins ou chercheurs tiraient des conclusions plus positives que négatives, ne sachant pas dire pourquoi il aurait fallut éviter ce nouvel objet. Ça a reboosté mon père à bloc, et dès le lendemain il est allé acheter sa première e-cig dans un magasin spécialisé. Le soir, il nous en a parlé longuement, comme quoi il allait voir ce que ça donnait. Et finalement, petit à petit, il s’est beaucoup renseigné sur la vapotage, s’est inscrit sur des forums, en a aussi appris long sur le tabac et il a complètement arrêté de fumer. Du jour au lendemain. Et aujourd’hui, ça fait environ 1 an et demi qu’il vapote et qu’il s’est pris d’une véritable passion pour ses objets. Il consacre beaucoup de temps à tester de nouveaux produits, de nouveaux gouts ; et il échange des méthodes sur des forums… Il se rend parfois même à des « vapéros » qui réunissent les vapoteurs du coin.
Alors voilà, il y a peu de personnes qui croient en ce nouveau concept et j’avoue que moi-même j’étais perplexe au début. Mais pour moi comme pour ma sœur et ma mère, c’est tout simplement un miracle parce que voir un jour mon père arrêter de fumer complètement, c’était inespéré. »
Maëlle