Le magazine VAPYOU a été créé début 2015. Il y a deux numéros par an. Le prochain N°17 est proposé à partir d’aujourd’hui en pré-commande pour les boutiques de vape spécialisées.

Ça fait bien longtemps que je n’ai pas écrit d’article pour parler du magazine VAPYOU. L’occasion du lancement de la pré-commande du N°17 est toute trouvée pour refaire un point sur ce projet un peu fou à l’origine mais qui tient toujours et qui entre dans sa 9e année d’existence. Au fil des ans le magazine s’est professionnalisé mais sans perdre son état d’esprit originel.

D’où vient l’idée ?

C’est au moment des attentats de Charlie Hebdo que l’idée m’est venue. Je n’étais plus lecteur depuis longtemps, mais forcément j’ai redécouvert le concept. C’était une époque où la vape était aux prises avec les premiers projets de réglementation à l’Europe (TPD). Tout le monde gueulait, les vapoteurs étaient en colère. Et je me suis dit que ça serait bien d’essayer d’aller au-delà de cette colère, de faire un canard sympa et positif, pour donner des conseils et de l’info, pour rassurer aussi contre les fake news, et faire passer des messages… C’est pour ça que le magazine est sous forme de tabloïde, que la maquette est très gaie et colorée, avec le ton un peu potache qui a toujours été celui de VAPYOU. La vape c’est d’abord que du bonheur ! En tout cas pour moi.

À qui s’adresse VAPYOU ?

Le magazine s’adresse aux clients des boutiques de vape spécialisées. Ce sont elles qui achètent le magazine et qui l’offrent à leurs clients dans le cadre d’un acte d’achat. C’est une information liée à la pratique de la vape, comme une notice. Il n’y a aucune publicité dans le magazine VAPYOU, pas même une seule image de vapotage ou de produits. L’objectif est de donner des conseils pour sécuriser la pratique, pour aider à s’en servir du mieux possible pour arrêter de fumer, pour rassurer les gens qui vapent face aux fake news, et aux pressions sociales qu’elles provoquent, qui pourraient les décourager, les emmener à faire des erreurs ou les inciter à arrêter le vapotage pour de mauvaises raisons et risquer de retomber dans le tabagisme.

Ça dit quoi ?

Juste la vérité concernant la vape. Et beaucoup de conseils. Tous les articles sont orientés vers la pratique, avec une perception juste du vapotage et le meilleur usage pour arrêter de fumer. À chaque numéro, je recherche un « éditorialiste » pour la une afin d’adresser un message fort. Depuis le N°1, il s’agit toujours de scientifiques ou de professionnels de santé : Jacques LE HOUEZEC, Dr Gérard MATHERN, Dr Anne BORGNE, Dr William LOWENSTEIN, feu Dr Jean-Yves NAU, Jean-Pierre COUTERON, Pr Antoine FLAHAUT, Dr Philippe ARVERS, Pr Jean-François ETTER, Dr Philippe PRESLES, Pr Gérard DUBOIS, Dr Marion ADLER, Pr Laurent KARILA, Dr Catherine DUBOS-ARVIS, Dr Corinne DEPAGNE, Pr Benjamin ROLLAND.

Pour le N°17, c’est le Dr Philippe GRUNBERG qui signe l’édito, médecin de terrain et spécialiste des addictions, il œuvre auprès de ses patients depuis près de 40 ans. Alors que des recommandations de pouvoirs publics tentent de prendre en otage les médecins en les enjoignant à déconseiller le vapotage à leurs patients, son message est fort et argumenté pour rassurer ceux qui vapent ou qui souhaitent essayer : « Moi médecin, je ne déconseille pas la vape ».

Dans chaque numéro, il y a un article qui concerne la nicotine. C’est Jacques LE HOUEZEC, scientifique spécialisé sur la nicotine depuis plus de 30 ans et tabacologue, qui tient la rubrique. Une autre rubrique est tenue par Françoise GAUDEL, tabacologue et fondatrice de l’association JE NE FUME PLUS ! Elle a pour mission de donner des conseils pour mieux vivre son sevrage. Elle parle de vape évidemment, mais pas seulement, tous les conseils sont bons à prendre pour arrêter de fumer.

Le vapotage est une révolution mondiale, et tout ne se passe pas comme chez nous en France. Pour nous situer et comprendre parfois les controverses que suscite la vape, le spécialiste Philippe POIRSON anime la rubrique Vaporama pour raconter ce qu’il se passe dans le monde. Comment des pays utilisent le vapotage pour lutter contre le tabagisme et comment d’autres ne le font pas, voire cherchent à en réduire l’impact.

J’écris tous les autres articles. Ils sont nombreux et volontairement courts. Le magazine VAPYOU peut se lire en plusieurs fois, c’est pour ça qu’il est offert aux clients. Ils le lisent à leur rythme, tranquillement à la maison. La dernière page est illustrée par LEIO, un vapoteur de la première heure que j’ai grand plaisir à côtoyer quand on prépare un nouveau numéro.

À chaque fois que l’on parle d’une étude ou d’une publication, les références sont données. Le lecteur peut aller vérifier. Pour chaque numéro, Jacques LE HOUEZEC réalise une relecture « scientifique » complète pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’erreur ou de mauvaise information.

Pourquoi une pré-commande ?

Lorsque j’ai créé VAPYOU, mon objectif était de viser la diffusion la plus large possible. Il fallait donc financer le projet. Le plus facile à l’époque aurait été de vendre de la pub et de le distribuer gratuitement aux boutiques. Mais j’ai trouvé ça malsain, ça nuisait à l’indépendance du magazine et ce n’était pas « impliquant » pour les boutiques. Je voulais que VAPYOU soit un geste volontaire et engagé.

Il fallait donc le vendre aux boutiques de vape spécialisées pour qu’elles l’offrent à leurs clients. Cela m’a aidé à créer un outil qui a du sens pour emporter l’adhésion d’un nombre suffisant de boutiques, qui trouvent ça utile, et qui font donc le geste de l’acheter. Pour rendre cela possible, il fallait qu’un exemplaire coûte le moins cher possible. Cela passe par le format tabloïde (inspiré par Charlie Hebdo) avec une seule grande feuille A2 pliée et recassée. Et comme ça coûtait très cher d’imprimer des milliers d’exemplaires sans savoir si j’allais les vendre, m’est venue l’idée de la pré-commande. J’ai donc fait tous les calculs sur la base de 50 000 exemplaires pour abaisser les coûts au maximum. J’ai signalé à tout le monde que si je n’atteignais ce volume je perdrais de l’argent et donc je ne ferais pas de N°2.

Ça a marché, certaines éditions ont dépassé les 200 000 exemplaires, sur les derniers numéros on est aux alentours de 180 000 ex. Ça rapporte un peu d’argent, mais au-delà du coût de réalisation, impression et frais de livraison du magazine lui même, ça finance aussi mon temps (énorme) à veiller sur l’info, écrire des articles sérieux sur le blog, réaliser et payer les frais d’envoi de la newsletter Vap’News tous les dimanches soir, totalement gratuite et sans pub évidemment.

Bonus ! Cette démarche de pré-commande rend aussi le projet très respectueux de l’environnement. On n’imprime que le nombre d’exemplaires qui a été commandé. Il y a seulement un petit stock tampon en cas de problème de livraison, qui est remis en vente une fois que tout s’est bien passé.

Où trouver VAPYOU ?

Les boutiques de vape spécialisées et les sites marchands qui offrent VAPYOU à leur clients sont référencés gratuitement dans l’annuaire VAPYOU. Les boutiques peuvent renseigner leur page avec leurs horaires et présenter leurs services. Cet annuaire qui permet aux vapoteurs de savoir où trouver le magazine VAPYOU est mis à jour à chaque nouveau numéro et pour sa durée de vie, donc deux fois par an, tous les 6 mois.

En résumé

Le magazine VAPYOU est une action positive. L’ambition est de donner une information saine aux personnes qui se rendent dans une boutique de vape spécialisée pour les aider à utiliser la vape du mieux possible pour arrêter de fumer, en les rassurant face aux fake news et en donnant les meilleurs conseils possible.

Avec plusieurs millions d’exemplaires diffusés depuis sa création, je suis convaincu que le magazine VAPYOU est un outil majeur de la lutte contre le tabagisme, et j’en suis fier. Merci à tous ceux qui supportent le projet au fil des numéros. On ne fait que du bien !

La pré-commande du N°17 est lancée, si vous avez une boutique de vape, physique ou sur le web, c’est par ici : pré-commande N°17.

Merci pour votre soutien !