Une nouvelle méta-analyse de Cochrane invite à confirmer que le vapotage est plus efficace que les substituts nicotiniques pour arrêter de fumer.

Cochrane est une institution reconnue pour ses méthodes et son sérieux, c’est une référence. Le ton et les précautions que prennent les chercheurs dans leurs conclusions montrent bien qu’ils doivent rester le plus objectif possible. Cette « frilosité » est bien expliquée dans cet article sur UnAirNeuf.org, on y trouve aussi une traduction intégrale du communiqué de Cochrane : Pour la collaboration Cochrane aussi, la nicotine pharmaceutique ne gagne pas le match face à la cigarette électronique.

Voici la référence originale sur Cochrane : Electronic cigarettes for smoking cessation.

Nouveau rapport Cochrane sur le vapotage comparé aux autres méthodes

Le principe d’une méta-analyse est de recouper les résultats de plusieurs études et tenter de constater des tendances qui convergent. Pour cette nouvelle publication, les chercheurs ont examiné 61 études portant sur 16 759 adultes qui fument et qui tentent d’arrêter.

Ils ont comparé le statut tabagique à six mois en fonction de l’usage de différentes méthodes :

• le vapotage avec nicotine
• le vapotage sans nicotine
• les substituts nicotiniques dans diverses formes, patchs, gommes…
• la varénicline (médicament)
• le soutien comportemental
• l’arrêt sans aucune aide

Ils recherchent également les éventuels effets indésirables.

Le vapotage plus efficace que les substituts nicotiniques

Les chercheurs communiquent sur les résultats principaux. De 9 à 14 % d’arrêt du tabac avec le vapotage nicotiné, 7 % sans nicotine et 6 % pour les substituts. Ils confirment également un petit 4 % pour le sans aide.

Même si les résultats semblent démontrer que le vapotage est plus efficace que les substituts nicotinique, le niveau de performance annoncé est très prudent par rapport à ce qu’on peut lire dans le dernier rapport du PHE (+ de 60 % de réussite avec vape + accompagnement).

Les chercheurs notent quelques effets indésirables possibles, toux, irritation, maux de tête, mais ils précisent qu’ils s’estompent rapidement lorsque les usagers prennent l’habitude de vapoter (au lieu de fumer).

En France et dans le monde, la vape est devenue l’option la plus populaire chez les fumeurs qui veulent arrêter. Cela malgré la désinformation et le climat anxiogène qui l’entoure. Une seule raison qui explique ce succès : ça marche.

Vapotage : ne pas se tromper pour réussir

Vapoter est plus compliqué que se coller un patch ou avaler un médicament. Trouver les bons conseils est essentiel. Et il ne faut pas hésiter à bien se renseigner pour ne pas faire d’erreur sur le choix du matériel et le taux de nicotine (qui doit être élevé, au moins au début, pour éviter de souffrir du manque et risquer de retomber dans la clope).

À l’approche du Mois Sans Tabac, si cette opération vous « stimule », renseignez-vous dès maintenant pour vous équiper. Vous pouvez également rejoindre le groupe Facebook INFO VAPE où plus de 4000 membres sont prêts à vous aider et vous renseigner 24h sur 24.

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