Retour sur une journée passée sur Innovaping Days, le salon dédié au « business de la vape »… Une belle occasion pour rencontrer les professionnels et jauger leur moral dans l’ambiance actuelle.
Exceptionnellement, je m’exprime à la première personne, c’est plus naturel pour raconter ma journée. Je profite également de cet article pour « pré-annoncer » mon projet de sortir une version « papier » de VAPYOU. J’expliquerai tout ça sur le blog d’ici une dizaine de jours. C’est un projet « mixte » qui ne pourra exister qu’en s’appuyant sur le monde professionnel pour le financement, mais qui me permettra également de faire une sorte de « cadeau » aux vapoteurs qui se démènent pour défendre la vape, la santé et la liberté tout simplement. Ce projet était un des motifs de ma visite au salon, et il a guidé mes rencontres, je n’ai pas eu le temps de tester des matériels ou d’aller à la pèche aux échantillons malgré les très nombreux exposants de liquides !
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J’ai rencontré beaucoup de monde… Olivier DREAN, Tanguy GREARD, et leur équipe du Petit Vapoteur, Nelly et Stéphane D’ELIA de Cigaverte, Rémi PAROLA de la Fivape, Vincent CUISSET de VDLV, Xavier MARTZEL et Nadège ANTON de Gaïa Trend (Alfaliquid), Olivier MEDINA de Bordo2, Florent DRAUX de Fiber Freaks, David HANIN de NKV (Nuke Vapes), David ARGENCE de PGVG Magazine, Magalie EGLER de ECIG Magazine, Ghislain ARMAND de Ma-Cigarette, Patrick BÉDUÉ, l’organisateur du salon et quelques autres personnes dont le nom m’échappe… Et je regrette de ne pas avoir trouvé beaucoup d’autres personnes que j’aurai aimé rencontré.
Toutes ces personnes sont des leaders dans le « business de la vape ». C’est donc prudemment et humblement que je les abordé pour leur parler de mon projet. Première surprise, mon blog est connu et apprécié de la plupart des professionnels, ça me fait plaisir et ça me permet d’engager la conversation. Deuxième surprise, on me consacre du temps, vraiment beaucoup du temps, j’ai passé plus d’une heure avec certains d’entre eux, alors qu’ils avaient clairement autre chose à faire sur le salon. Troisième surprise, et non des moindres, quoique que j’aurai pu m’en douter… J’ai découvert des « vrais de vrais » ! Des vapoteurs de la première heure, ultra militants, combattants, pour défendre, certes leur business, mais pour sauver la vape avant tout qui est viscéralement ancrée dans toutes leurs histoires d’entrepreneurs. Je cite un commerçant : « Le jour où on veut m’interdire de vendre du matos de qualité, il faudra faire venir les CRS pour fermer mes boutiques et saisir mes produits, et ça se fera devant toute la presse que j’aurai rameuté ! ».
Campagnes de communication, normalisation « volontaire » avec l’AFNOR, professionnalisation des boutiques, toutes les pistes sont explorées, bonnes ou mauvaise selon les avis, mais avec des objectifs clairs et partagés par tous : combattre l’industrie du tabac, combattre la TPD, combattre la désinformation et restaurer la confiance du grand public dans « l’alternative vape ». Bien sûr, encore une fois, ces acteurs travaillent pour leur business, mais quoi de plus normal ? Et finalement, n’y a t-il pas de business qui puisse être honorable ? Que peut-on reprocher à des PME indépendantes, et accessoirement créatrices d’emplois, face aux multinationales dépourvues de toute humanité que sont les industriels du tabac et leurs cohortes de valets, serviteurs et autres suppôts de l’industrie de la mort… ?
Bien sûr, il y a du marketing, du commerce, et donc de l’argent dans le business de la vape, mais tant mieux ! Je suis entrepreneur aussi, tout petit. Et même tout petit, il faut de l’argent pour avancer, ou ne serait-ce que se défendre, résister, survivre… Quelle que soit la cause, bonne ou mauvaise, l’argent est nécessaire vu le fonctionnement de notre société. Et actuellement, l’argent est surtout du côté du tabac, on le sait bien. Alors si la vape s’en sort dans les mois qui viennent, tous ces acteurs, ceux avec qui j’ai discuté, et bien d’autres que je n’ai pas eu le plaisir de rencontrer, y auront participé activement, j’en suis convaincu. Beaucoup mieux en tout cas, que les petits opportunistes qui ont ouvert des boutiques sans rien comprendre à la vape et en fumant encore la clope sur le trottoir ou dans l’arrière boutique. Ceux là mettent la clef sous la porte, et tout le monde m’a dit : « Tant mieux, ils nous ont fait trop de mal »…
J’ai donc présenté mon projet, j’ai reçu un accueil très favorable, des promesses de soutien et de participation, et j’ai peine à croire que les actes ne suivront pas, vu l’intensité des convictions que nous avons partagé. Je verrai ça très vite dans les semaines à venir, et j’en reparlerai évidemment.
Pour finir ce petit billet un peu particulier sur ma balade à l’Innovaping Days, j’ai aussi rencontré, avec un immense plaisir, en « live » quelques « amis virtuels », les membres de la Tribune du Vapoteur, Katelyne, Ker Skal et David. On a déjeuné ensemble avec Jacques Le Houezec qui participe à mon projet et Olivier Cucuron (Flash Mob) que je ne connaissais pas vraiment et dont je suis absolument ravi d’avoir fait la connaissance ! Petit coucou également à Claire Dixsaut (LiquidLove) et Arnaud de Geek’N’Vap que j’ai réussi à croiser dans les allées.
De très bons moments, journée épuisante, mais totalement rassérénante. Même si il y a parfois des maladresses, des distensions ou des désaccords, il y a une véritable communauté de la vape, qui se serre les coudes, avec une transversalité sociale totalement incroyable et inédite. Costard/cravate, baroudeurs tatoués, dandy, midinettes ou femmes d’affaires, le monde de la vape est à composantes diverses et variables, mais tout monde vise un même idéal : la liberté. Je ne sais plus qui m’a dit ça, mais je cite : « On n’arrête pas le progrès. La vape, c’est le progrès. On n’arrêtera pas la vape ! »
A bon entendeur !