La nouvelle interdiction du menthol dans les cigarettes pourrait avoir bientôt des conséquences sur la vape. Il y a de nombreux signaux alarmants sur les arômes…

La lutte contre le tabagisme en France, et pratiquement partout dans le monde, n’obéit qu’à une seule idéologie : la coercition. Cela se traduit par l’augmentation des prix, taxer. Et dernièrement, le menthol a été interdit dans les cigarettes. Le principe (théorique) est que moins les fumeurs auront du plaisir, moins ils fumeront, voire ils arrêteront.

Mais c’est sans compter sur l’imagination, des fumeurs d’une part, et de l’industrie du tabac d’autre part. Il faut lire cet article pour comprendre : Fumeurs cherchent menthol désespérément : les ruses des cigarettiers pour leur fournir leur dose de fraîcheur. L’industrie du tabac propose déjà des produit pour « arômatiser » les paquets de cigarettes. On admirera ici toute la « bonne volonté » de cette industrie. Et si jamais les produits sont en rupture de stock, ce sont les fumeurs qui cherchent des solutions, jusqu’à utiliser des huiles essentielles ! Encore une belle démonstration des affres de la prohibition de toute chose, et on attend les idées des mafieux qui organisent le marché noir.

Action / réaction. À lire aussi dans l’article, les anti-tabac (extrémistes) ne comptent pas en rester là. Il vont « lutter » contre ces solutions proposées par l’industrie du tabac. Non seulement les « petits cartons » qui aromatisent les paquets de cigarettes et les cigares mentholés (qui échappent à la réglementation), mais aussi contre le tabac chauffé et… le vapotage !

En effet, les fumeurs habitués au menthol pourraient se « rabattre » sur la vape. Mais il semblerait que les anti-tabac (extrémistes) ne l’entendent pas de cette oreille. La bonne méthode, c’est empêcher les fumeur de trouver du menthol dans les cigarettes, mais aussi leur fermer la porte du vapotage. Parce que c’est mal. Qu’est-ce qui est mal ? Fumer ou le menthol ? Encore une fois, l’objectif réel (la combustion) est passé au second plan.

L’interdiction des arômes dans la vape pour bientôt ?

La nouvelle TPD commence à être discutée à l’Europe. Et en parlant d’arômes, ça ne « sent » pas bon du tout. Le sujet est au cœur des réunions. Au prétexte (totalement infondé) de protéger les jeunes, il se pourrait bien que l’interdiction des arômes nous tombe bientôt dessus. L’affaire du menthol et l’obstination aveugle des anti-tabac (extrémistes) pourrait apporter de l’eau à leur moulin.

A lire ici : Taxe et interdiction d’arômes : l’Allemagne va-t-elle lancer une blitzkrieg contre les vapoteurs européens ?

Cela va de paire avec le projet, aussi, de taxer la vape. Pourquoi ? L’argument est encore les jeunes, alors que toutes les données à l’international démontrent que le vapotage à fait reculer le tabagisme juvénile. Complot ? À un moment, on est bien obligé de se résigner à penser que le projet de taxe sur la vape vise à compenser les recettes fiscales perdues à cause des fumeurs qui arrêtent (pour ma part c’est plus de 10 000 € depuis 7 ans). Taxer les vapoteurs est une solution facile. Pour cela, tout un travail de dénigrement se fait sur l’opinion publique pour faire « accepter » l’idée. La vape, c’est mal, donc on peut taxer les vapoteurs.

A lire aussi : L’interdiction de vape aromatisée fait exploser le tabagisme des jeunes à San Francisco et le marché noir sur la côte Est.

On a donc un an de recul à San Francisco. Et tout indique que l’interdiction des arômes dans la vape est une catastrophe. Bien entendu si l’on se place du côté de la santé publique. Car si l’on se place du côté de l’industrie du tabac et des États taxeurs, tout va bien. Les ventes de cigarettes repartent, et il y a plus de jeunes qui se mettent à fumer pour entretenir le « cheptel ».

L’alibi de la santé publique

Hier, les médias ont relayé une décision du parlement concernant les achats transfrontaliers de tabac. Au lieu de 4 cartouches, une seule sera autorisée à partir de début août (si j’ai bien compris). La mesure nous a été présentée pour aider les buralistes (c’est vrai) mais aussi pour une question de « santé publique »…

A lire ici : Les députés réduisent les quantités de cigarettes autorisée à l’achat à l’étranger.

Le « raisonnement » est assez étrange. Ne plus permettre d’acheter (trop) de tabac (pas cher) à l’étranger aiderait les fumeurs à arrêter de fumer. Mais, c’est aussi pour « arranger » les buralistes, donc on ne compte pas vraiment que les fumeurs achètent moins de cigarettes ? D’ailleurs quelques députés se sont réjouis que l’État allait améliorer sa collecte de taxes.

Bref… Sauf à imaginer que les cigarettes vendues en France sont de meilleure « qualité » pour la santé que les cigarettes vendues ailleurs en Europe, ça ne marche pas. Pire, les achats transfrontaliers pourraient se déporter sur le marché noir, ou là, on peut trouver des produits bien dégueulasses.

Sur cette mesure, la santé publique n’est qu’un alibi grossier. De même que « protéger » les jeunes en luttant contre le vapotage est aussi un alibi grossier, aussi.

38% des vapoteurs vapent du menthol

C’est un petit sondage que j’avais réalisé sur la page Facebook de VAPYOU au mois de mai. Au prétexte de protéger la jeunesse en interdisant le menthol, on va donc « gêner » des vapoteurs qui ne sont plus fumeurs. Gêner donc leur maintien hors de la cigarette. Où est la logique ?

La lutte contre le tabagisme est devenu une lutte contre les fumeurs. On les taxe, on leur ferme les portes de sortie, et là concrètement, on les prend vraiment pour des imbéciles en leur expliquant que tout ça, c’est pour leur bien.

Vous n’êtes pas d’accord, vous voulez défendre la vape ? Aidez les associations :

 

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