Voici une enquête réalisée par Jacques Girard qui tient une boutique spécialisée à Rezé, près de Nantes. Il a questionné tous ses clients, plus d’une centaine de vapoteurs ont répondu…

Cette enquête sur les vapoteurs de la boutique de Jacques Girard n’est pas « scientifique », au sens strict du protocole. Les questionnaires ont été remis à tous les clients et un peu plus d’une centaine ont eu l’amabilité de répondre. Jacques a ensuite compilé les résultats pour donner du sens, et il a apporté ses observations.

La démarche est très intéressante, et au-delà des observations qui sont relativement sans surprise, cela met bien en avant, encore une fois, toute la légitimité du commerce spécialisé quand on parle de e-cigarette. Une profession gravement menacée avec la loi de santé qui vient d’être votée. La publication et la diffusion de cette enquête « sans prétention », par un petit commerçant comme il se défini lui-même, peut aider à faire comprendre que la vape n’est pas qu’un produit, que c’est un écosystème fragile et que nous devons tenter absolument de protéger. C’est objectivement une question de santé publique.

Le document complet de l’enquête en .pdf > Enquete au-vapoteur.com janv16

Voici la conclusion de Jacques qui restitue pleinement l’esprit de la démarche, son implication auprès de ses clients vapoteurs, son engagement auprès des professionnels de santé et sa connaissance du volet réglementaire. Loin, très loin, de l’image « opportuniste » que certains détracteurs voudraient donner aux commerçants de la vape…

Merci à Jacques de m’avoir proposé ce document précieux, tant par son contenu que par l’image très positive qu’il donne des professionnels de la vape.

Conclusion de l’enquête p.19/22, par Jacques Girard

Quelle solution de sortie du tabagisme valable y a-t-il pour des fumeurs de plus de 30 ans (92,20 % de notre échantillon), dépendants depuis plus de 15 ans (82,35 %), qui fument plus de 10 cigarettes par jour (86,40 %), qui veulent arrêter de fumer pour se sentir mieux ou pour remédier à des problèmes de santé, tout en ayant peur de ressentir les symptômes du manque, et qui sont pour la plupart marqués par des échecs antérieurs (76,25 %) ?

Notre démarche a reçu un accueil plutôt favorable de ces personnes, nos clients. Cette étude nous permet d’objectiver ce que nous avons appris sur les besoins des anciens fumeurs en fonction de leurs profils, leurs attentes mais aussi leurs craintes. Notre travail reste le reflet de la fréquentation d’une petite boutique de vape, en octobre-novembre 2015.

Nous-mêmes fumeurs depuis plus de 30 ans, ayant « décroché » grâce à la vape dès 2011 et ouvert une boutique en 2012, nous avons toujours pensé que les consommateurs et les défenseurs de la vape seraient entendus et que celle-ci, manifestement efficace, serait encouragée et encadrée. Des spécialistes de l’addictologie s’expriment en sa faveur au national, et localement, des praticiens des établissements de santé environnants nous adressent de plus en plus leurs patients.

Le matériel et les e-liquides en janvier 2016 nous paraissent de plus en plus sûrs et efficaces, et pourtant l’actualité du vaporisateur personnel nous inquiète (cf. facebook.com/au.vapoteur).

L’évolution de la législation avec la version française de la mise en œuvre de la TPD et son article 20 qui assimile le vaporisateur personnel et les e-liquides à des « produits du tabac », les lobbies puissants des cigarettiers, des buralistes et de l’industrie pharmaceutique, ne prennent pas en compte les besoins spécifiques des nombreux fumeurs qui veulent s’en sortir.

Les études à charge contre le vaporisateur personnel fourmillent, et bien qu’elles soient systématiquement dénoncées par la suite, sont largement diffusées sans précaution.

Or le vaporisateur personnel se révèle efficace pour 72,85 % de notre échantillon qui ont réussi à arrêter de fumer à partir du moment où ils ont rencontré des détaillants qui connaissent la problématique addictive du tabac, les produits de la vape, et qui sont pertinents dans leur écoute et leurs conseils.

Cela durera-t-il si demain on leur propose des vaporisateurs moins efficaces et si on les oblige à vaper avec les autres fumeurs, souvent critiques ?

Qu’adviendra-t-il si ce marché est confié à des buralistes voire des grandes surfaces, habitués à vendre rapidement au client ce qu’il veut sans lui accorder de temps, sans formation, sans connaissances ?

Les détaillants spécialisés, grâce à leur sérieux et leur convivialité, en offrant des e-liquides de qualité, dans l’écoute et l’accompagnement, en dispensant des conseils pour bien s’équiper en fonction du profil de chacun, sont utiles pour lutter contre la première cause de mort prématurée évitable (78 000 morts en 2015*, soit plus de 200 décès / jour) au moment où la consommation de tabac en France repart à la hausse.

Aujourd’hui, nous proposons cette enquête à qui veut la lire et s’en servir pour défendre notre conviction que le vaporisateur personnel est une solution efficace pour arrêter le tabac, et que la vente de vaporisateurs personnels en boutique spécialisée est la meilleure opportunité possible pour quelqu’un qui souhaite se défaire de son addiction au tabac.

Pour nous, la vape, c’est du sur mesure !

*In Trends in tobacco-attributable mortality in France, des épidémiologistes Catherine Hill et Laureen Ribassin-Majed (éd. The European Journal of Public Health 2015)

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